Guyane Française

Aux portes de l’Amérique du sud, la Guyane est une des cinq départements d’outre-mer français. La verte forêt amazonienne recouvre une grande partie du territoire. La région comporte également des réserves naturelles, zones humides protégées qui abritent une faune sauvage exceptionnelle.

Les Îles du Saut, dont l’Île du Diable, gardent les stigmates de leur sombre passé, à l’époque du bagne de Guyane.

Mais le nom qui revient le plus souvent quand on évoque la Guyane, c’est Kourou, son centre spatial et son pas de tir d’où Les plus chanceux auront peut-être l’occasion d’assister à un lancement de la fusée Ariane !

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Seabourn

Amazonie et côte du Brésil - V557

13 jours
30 octobre 2025

à partir de
10 118 €

Escales

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à découvrir

Cayenne

C'est au milieu du XVIIe que, des compagnies comme la France Equinoxiale et le Cap Nord, à la recherche de l'Eldorado, entamèrent la colonisation de la Guyane. La Guyane du XVII siècle a vu se succéder Français, Espagnols, Anglais et Hollandais, tous animés par le désir commun de découvrir l'Eldorado. Afin de supprimer les bagnes de Toulon, de Brest et de Rochefort, en 1852, la France décide d'installer une administration pénitentiaire en Guyane. Du Camp de la Transportation aux Iles du Salut, c'est plus de 80 000 prisonniers qui arriveront en Guyane. Parmi eux, Dreyfus, Papillon, et Seznec. En 1946, la Guyane est devenue Département français.

Avec près de 8 millions d’hectares de forêt vierge, dont plus de la moitié classée en zone protégée, un patrimoine d’une richesse exceptionnelle, composé de quelques 1300 essences d’arbres, 190 espèces de mammifères, 720 espèces d’oiseaux, 480 espèces de poissons… La Guyane reste l’un des derniers grands espaces naturels à explorer.

Île du Diable

L'île du Diable est l'une des trois îles du Salut, situées à une quinzaine de kilomètres au large de Kourou. Dans les années 1866, l'île du Diable servira de léproserie avant de devenir, avec l'arrivée d'Alfred Dreyfus, un lieu de détention politique. L'île gardera son statut de bagne jusqu'en 1946. Elle appartient aujourd'hui au Centre Spatial Guyanais, est ouverte au public sauf en cas de tir de la fusée Ariane.

Depuis les années 80, grâce à la volonté de sauvegrader une partie du patrimoine historique, le CNES autorise la remise en états de quelques bâtiments et de certaines cellules qu quartier des condamnés.